mercredi 18 avril 2018

Antiparasitaires : sachez éviter les risques


Offrir la protection efficace !

Pour bien le protéger, il faut utiliser des antiparasitaires externes (APE) ET des vermifuges (API = antiparasitaires internes) mais pas forcément en même temps !!! 

Leur choix se fait selon la race et le mode de vie de votre chien ou chat ! Voir l’article sur les protections en fonction du mode de vie vous le savez déjà et promis, on n’y revient pas ! 


Oui mais comment ça marche ? Les « cides » et les « fuges » 
  • Les « -cides » sont les produits qui tuent, mais ici nous ne sommes pas dans le polar, point d’homicide, nous parlons de parasites ! Donc ce sont en général des insectes qui sont concernés (utilisation d’insecticides) ou des vers (on devrait dire vermicides). 
  • Les « -fuges » sont des produits qui chassent les parasites : vermifuges (pour les vers), insectifuges (pour les insectes), catégorie dans laquelle l’on met également les répulsifs qui doivent repousser l’attaque des parasites…. 

Alors comment s’y retrouver et ne pas prendre de risque ? 

La tâche n’est pas si simple. Rappelons déjà que votre animal doit être en bonne santé ! 

Souvenez-vous de l’avertissement de notre dernier article « attention cas particuliers »

Et oui, les antiparasitaires sont principalement des produits à usage préventif, c’est-à-dire pour lui éviter les parasites… les maladies qu’ils transmettent et vous éviter d’être atteints vous aussi. 

Ce n’est pas la peine de choisir un insecticide surpuissant si un seul parasite est visé ou que votre animal ne sort pas… en revanche, même pour un chien des villes, le risque existe, il faut donc le prévenir… DuoflectÒ, ScaliborÒ, FrontlineÒ, NexgardÒ, BravectoÒ, StrongholdÒ

          

     


Dogteur vous dit lesquels ne PAS utiliser :

  • On ne donne pas d’antiparasitaire « systémique » comme dit votre vétérinaire (c’est-à-dire qui agit par l’intermédiaire de tous le corps) aux animaux souffrant de maladie rénale ou hépatique (du foie) : on évite ceux qui s’avalent comme les comprimés, les liquides et les pâtes… si votre chien ou votre chat souffre d’une insuffisance rénale ou hépatique, choisissez plutôt un antiparasitaire en « topique », c’est-à-dire en pipettes 
  • On n’associe pas d’antiparasitaires internes ou « systémiques » contenant du spinosad comme le ComfortisÒ avec certains médicaments (traitements des maladies cardiaques, des cancers ou certains traitements de maladies neurologiques) 
  • On ne met pas d’antiparasitaires en « topique » ou pipettes (ou encore spot-on) si des risques de toilettage mutuel existent, notamment lors de maisons avec plusieurs chats 
  • Enfin, on évite les produits contenant des néonicotinoïdes pour les animaux qui dorment sur le lit ou avec lesquels les enfants sont en contact : dans cette optique, on choisira un antiparasitaire « systémique » sur ordonnance (donc prescrit par votre vétérinaire) comme BravectoÒ.

Dr Muriel ALNOT, vétérinaire pour Le Groupe La Compagnie des Animaux

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